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Au printemps et en été, il est presque naturel pour un cycliste ou un passionné de sortir à vélo. Le soleil, les longues journées avec le coucher du soleil à 21 heures, et la chaleur agréable permettent de porter des vêtements légers et de faire du vélo dans différents environnements et terrains. Cependant, si l'on veut "préparer une saison" de compétition ou simplement s'améliorer année après année sur la selle, alors faire du vélo même pendant les mois sombres et froids devient presque nécessaire. Tout cela est déjà crucial pour, pardonnez le terme, tous les cyclistes "ordinaires". Quand il s'agit d'ultracycling et de bikepacking, passer des heures à vélo en hiver devient vraiment indispensable. Les raisons sont nombreuses et variées : outre l'entraînement proprement dit, il est également crucial de s'habituer à faire du vélo par temps froid, sous la pluie, dans l'obscurité et dans toutes ces conditions inconfortables auxquelles on est susceptible de se heurter pendant la saison.
Ma Préparation pour la Saison d'Ultracycling
Je suis Fabio, et je vis dans le Veneto, en Italie. Parmi mes plus grandes passions figurent le cyclisme, les sports de montagne et l'aventure. En me connaissant mieux au fil du temps, j'ai compris que j'aimais non seulement l'effort physique, mais aussi mental. Tous ces facteurs m'ont conduit à être un ultracycliste depuis quelques années maintenant, ce qui est désormais considéré comme un véritable secteur du cyclisme international. Je suis particulièrement attiré par les événements de plusieurs jours, le hors-piste, et surtout ceux sans assistance.
Ma saison de course n'est pas bien définie en termes de période de l'année : les courses, étant dispersées dans le monde entier, peuvent se dérouler dans des endroits où c'est l'été alors qu'ici c'est l'hiver. Vers octobre/novembre, je commence généralement à planifier les rendez-vous pour la nouvelle année, afin de comprendre quand je devrai intensifier l'entraînement et quand je pourrai relâcher un peu la pression et me concentrer sur d'autres choses. L'année dernière, ma saison de course s'est terminée en octobre et reprendra officiellement fin avril avec la première grande aventure (Italy Divide 2024).
Les deux derniers mois de 2023 étaient destinés à la récupération, tant sur le plan physique que mental. J'ai continué à faire du vélo, mais j'ai cherché à en profiter au maximum, sans trop me pousser ni m'inquiéter. Au lieu de cela, j'ai passé plus de temps à la salle de sport, en particulier à faire de la randonnée et de la course en montagne, des excursions de plusieurs jours en famille, avec des amis et des personnes à qui il est malheureusement difficile de consacrer du temps pendant la saison.
Avec la nouvelle année, j'ai recommencé à accumuler des heures sur la selle tout en étant un peu plus attentif à mon régime alimentaire pour perdre quelques kilos. Les séances de gym, la course à pied et la randonnée en montagne sont également cruciales pour moi pendant cette période. Dans les événements tout-terrain, il est souvent nécessaire de parcourir de longues sections à pied avec le vélo sur l'épaule, donc je crois qu'une préparation à 360° et un corps efficace sont fondamentaux non seulement pour le cyclisme.
Travaux de "chargement" et "déchargement"
Cette période est divisée en deux blocs de quatre semaines chacun, avec trois semaines de "charge" (accumulation de kilomètres et de dénivelé) et une semaine de "repos" (réduction des kilomètres hebdomadaires de 30 à 40%). Pendant les semaines de charge, j'essaie de faire 5 ou 6 séances d'entraînement à vélo par semaine, avec un jour de repos (entre 18 et 22 heures par semaine sur la selle). En période de repos, je recherche un jour de repos supplémentaire, ce qui porte le nombre d'heures à 12-15 par semaine.
Alors que j'écris cet article, cette phase vient de se terminer, et j'entre dans la période la plus difficile et la plus excitante de la préparation. Tout au long du mois de mars, jusqu'à la mi-avril (deux semaines avant l'événement), mon objectif sera de passer au moins 20 heures sur les pédales chaque semaine, y compris de courts trajets à vélo les week-ends et des sessions individuelles plus longues que d'habitude.
Dernières semaines avant la saison
Le mois prochain, il sera crucial de profiter au maximum des heures de repos, de bien manger et d'éviter autant que possible le surentraînement, ce qui gâcherait sûrement une partie de la saison.
Et à partir de fin avril ? Toutes les heures accumulées paieront, me donnant la possibilité de profiter pleinement de mes aventures sans que l'effort et la fatigue ne ternissent le plaisir de faire du vélo et de découvrir de nouveaux endroits.